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Des « gilets jaunes » 
à la démocratie participative

Comme évoqué lors du Texte n°2 des Infiltrés, l’idée du Débat National pour répondre à la crise des « gilet jaunes » était une excellente idée. Elle semblait annoncer la mise en place d’une participation. 

Soucieux de cette idée, Julien Friedler a imaginé un système participatif (dont nous pourrions voir les origines dans son oeuvre intitulée la Forêt des âmes). Dans son précédent texte, il nous rappelle que la démocratie participative fonctionne déjà « sous nos yeux » pour ainsi dire : avec le modèle de la cours d’assises. Il écrit : « rappelons-nous en effet du tribunal populaire (les jurés tirés au sort qui au final prononceront le verdict). Tirés au sort, donc non qualifiés, n’ayant pas suivi d’études de jurés, venus directement du peuple. Naïfs et sans expérience, ils auront pourtant une charge très lourde, décider du sort d’un congénère accusé d’un crime grave ». 

En suivant ce modèle, une démocratie participative désignerait l’ensemble des dispositifs et des procédures qui permettraient aux citoyens de s’impliquer davantage dans la vie politique et d’accroitre leur rôle dans les prises de décision. Cette démocratie devra s’exercer au travers d’ « assemblées citoyennes ». Tirés au sort, ces membres des assemblées auraient à trancher sur des sujets de société comme les budgets, les sondages, les décisions, etc. Ils seraient le pendant des institutions publiques et notamment des mairies. Les décisions seraient ainsi discutées de façon collégiales.

Comme pour la cour d’assises, les résultats de ces assemblées seraient applicables immédiatement. Et c’est ce principe qui garantit la stabilité de la démocratie participative. 

Comme le souligne Julien Friedler, il faudrait penser la participation des citoyens en quatre étapes clefs :

  • développement d’outils et de points d’informations où les documents sont accessibles à tous (langage courant) ; 
  • l’organisation de consultation qui permette de recueillir certes de l’information mais également l’avis des intéressés ;
  • l’autre point essentiel la mise en place d’une concertation collective (soit de tous) qui permet à chacun de modifier, d’amender ou d’améliorer par la participation tout projet avec comme premier effet d’enrichir celui-ci ;
  • évidemment le tirage au sort.

 

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