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Texte n°2

Les siècles passent et voient la chute de l’ancien régime, sous les coups de boutoirs de la philosophie des lumières de la révolution française et des guerres napoléoniennes exportatrices des nouvelles valeurs, et volens nolens la révolution américaine qui établira la plus grande démocratie mondiale. 

La défaite nazie consolidera ce mouvement et ouvrira la voie à la déclaration universelle des droits de l’homme  (du 10 décembre 1948). Tout paraît aller pour le mieux quand une grave crise survient en France opposant l’exécutif aux « Gilets jaunes ». La situation frôle l’insurrection quand une idée émerge de la confrontation. Celle d’un grand Débat National. Une idée dont il faut bien voir qu’elle est d’essence dialectique. Contrairement aux apparences on ne la doit pas au président Emmanuel Macron mais à la confrontation proprement dite. Les « Gilets jaunes » et l’exécutif confondus, seront à l’origine de cette nouvelle proposition. 

Le Monde daté du 30 janvier, Françoise Fressoz titre son article « Gilets jaunes », grand débat... Les Français sont-ils encore capables de faire société ?" Elle y pose la question suivante 

"Dans un contexte de montée du populisme, le grand débat va-t-il réussir à apporter des réponses institutionnelles à la crise de confiance révélée par les « gilets jaunes » ?"

Cette idée pourrait être une « Grand Idée » à même de remettre en perspective le fonctionnement démocratique traditionnel : par voie représentative après des élections - de fait, les députés constitués en une sorte de caste fermée, n’ont rien vu venir (à quelques exceptions près), ce qui est un comble ; un pouvoir exécutif aux antipodes du peuple qu’il devrait servir, et enfin un pouvoir judiciaire écartelé par les tensions. Un pouvoir judiciaire qui pourtant contient dans ses institutions un modèle de démocratie participative : la cour d’assises. Rappelons-nous en effet du tribunal populaire (les jurés tirés au sort qui au final prononceront le verdict). Tirés au sort, donc non qualifiés, n’ayant pas suivi d’études de jurés, venus directement du peuple. Naïfs et sans expérience, ils auront pourtant une charge très lourde, décider du sort d’un congénère accusé d’un crime grave. 

Julien Friedler

Commentaires

  • Comme le dit wikipedia « Bank runs have also been used to blackmail individuals or governments”. En 1830, pour mettre dans la panade le duc de Wellington, chef du gouvernement anglais, des opposants incitèrent les citoyens de ce beau pays à un bankrun: "To stop the Duke go for gold!". Dans le wild west américain, au beau milieu du XIXème siècle, lorsqu’on voulait faire sauter un concurrent banquier, on faisait planer le doute sur ses opérations, on laissait penser qu’il puisait dans cet argent pour son profit. Résultat : une panique et les déposants qui courent pour obtenir de leur or. « Go for gold ».


    Le Bankrun est donc un événement économique classique : Qu’obtiennent les clients des banques quand ils vont réclamer le remboursement de leurs avoirs ? Si la Banque est en bon état, Ils reçoivent des billets de banque ou des chèques de banque.

    On tourne en rond ? Prenons le cas des chèques de banque. Pour les encaisser il faut avoir un compte dans une banque !!! Si elle est française, on tourne vraiment en rond ! On peut ouvrir un compte dans une banque étrangère. Ainsi, pour faire sauter les banques françaises et faire la peau du système bancaire français, les gilets jaunes apporteraient les belles et bonnes économies des Français aux banques anglaises, allemandes… Et américaines pourquoi pas !

    Mais s’ils reçoivent des billets de banque ? Si les Gilets jaunes sont citoyens, la seule solution, c’est le matelas : Il ne faut surtout pas qu’ils dépensent leurs billets. Il faut les retirer de la circulation ! La raison est évidente. Si on veut faire la révolution en renversant les banques, subsiste le risque que les alliés des banques, le marchand, l’industriel et les fournisseurs de services viennent à leur secours. Si ces gens-là reçoivent des billets de banque en paiement des achats, des consommations et des investissements, il est à parier qu’ils iront les déposer en banque. Un boutiquier est un boutiquier, il ne pense pas révolution…. Et du coup toute l’efficacité à attendre du Bankrun serait perdue. On tourne en rond ?

    En plus, tout mettre sous les matelas, c’est dangereux. C’est déjà imprudent de se promener dans les rues avec des billets de banques entassés dans un sac poubelle ou une sacoche usagée. C’est encore plus déraisonnable de les confier à un matelas où ils sont à la merci d’inondations, d’incendie, des voleurs et des farces des enfants qui pourraient les confondre avec les billets du jeu de Monopoly. Il faudrait les déposer dans des coffres ? Dans les coffres des banques ? On tourne en rond ?

    Oui, décidément, car les billets de banque sont émis par la Banque de France, retirer l’argent des banques reviendrait donc à le remettre à une autre banque : La pire, puisque c’est la banque des banques !

    L’idée de retirer son argent des banques pour faire le révolutionnaire est pire qu’une gaminerie, c’est une manifestation caricaturale de l’absence de formation économique des Français.

  • Mais n'importe quoi, vous croyez que ce Grand Débat............ va.... changer quelque chose ??? Il n'y a pas de débat sans égalité !
    https://www.youtube.com/watch?v=ovS-ZQlYqfE

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