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infiltrés

  • Qui veut éteindre les lumières ?

    Infiltrés, Julien Friedler, Gilet Jaune,

    L’élaboration d’un nouveau flux de pensées destiné à clarifier les év​énements de ces dernières années, qui auraient connu tant de changements et de conflits. Un point de vue citoyen inquiet de l’évolution de nos sociétés ; inquiet aussi de l’ébranlement de nos civilisations. On parle d’un chaos se profila​nt tel un fléau. Est-il réel ou le fait d’un imaginaire trop prolixe ? Ce chaos est-il à nos pertes ? Ou bien est-il qu’un mirage appelé à se dissiper avec le temps ?

    Répondre ne va pas de soi. 

    Nous aurons opté pour un voyage au fil des textes et des livres parus durant cette période. 

    Texte à tout va : des articles de presse, des commentaires sur les réseaux sociaux, des questionnements variés. Ce voyage aura pour bannière une notion trop souvent négligée : le BON SENS ! En effet les questions comme les réponses nous les voudrons nés d’un simple bon sens. Car, finalement que sont les questions qu’un bon citoyen peut aujourd’hui se poser, sans far​d ni prétention ? Gageons que les réponses viendront de surcroit encore nimbées de mystères. 

    À cet effet, l’ordre des questions et leur contenu seront déjà un repère en soi. 

    Il était dès lors logique d’interroger un socle philosophique et idéologique de nos démocraties occidentales. A savoir la philosophie des ​Lumières (celle de Voltaire, Diderot, Kant…) prélude à la révolution française et aux guerres napoléoniennes qui ont suivi. 

    Le premier texte duquel nous partirons est celui paru dans le journal Le Monde du 15 novembre 2018, intitulé « Mais qui veut éteindre les lumières ? » de Ariane Chemin et Vincent Martigny

    Question posée dans l’article : 

    « Retour des religions, méfiance envers les avancées technologiques, critiques venues de mouvements féministes, anticapitalistes et « décoloniaux », obsessions identitaires… jamais le contexte n’a été si défavorable à l’héritage philosophiques du X​VIIIe siècle. Les idéaux de progrès, de raison, et d’universel sont-ils devenus obsolètes ? (…) Et si les Lumières étaient has been ?  » 

    Les journalistes poursuivent leur texte en citant les figures concernées par cette révision :

    • Marion Maréchal « « L’émancipation de l’individu pensée par les Lumières, autrement dit la capacité à transcender sa condition sociale ou familiale, est devenue une sorte d’intégrisme », a exposé la nouvelle pasionaria d’extrême droite dans Le Figaro Magazine.
    • Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et alors patron de la chaîne Histoire (filiale du groupe TF1), à l’occasion de la publication de son livre La Cause du peuple, aux éditions Perrin : « Les mythes du progrès et de l’égalité portés par les Lumières sont aujourd’hui ruinés »
    • Michel Houellebecq : « La philosophie des Lumières, on peut faire une croix : décès » - « La philosophie issue du siècle des Lumières n’a plus de sens pour personne ou pour très peu de gens. (…) elle ne peut rien produire que du néant et du malheur. Donc, oui, je suis hostile à cette philosophie »