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  • Le Cri de la Perse : un chant de révolte et d'exil

    Tahoura Tabatabaï-Vergnet, cri, exil, Perse, Iran, femmes, vie liberté, art, Sur le blog Les Infiltrés, nous nous engageons à décrypter les œuvres littéraires qui, par leur profondeur et leur engagement, interrogent les enjeux politiques et sociétaux. Le Cri de la Perse, recueil poétique de Tahoura Tabatabaï-Vergnet, publié par La Route de la Soie - Éditions, s'inscrit dans cette lignée en offrant une plongée bouleversante dans l'âme d'une nation en souffrance.

    Dès les premières lignes, l'autrice nous invite à ressentir, non seulement à lire. Sa poésie, empreinte de nostalgie et de colère, devient un outil de résistance face à l'oppression. À travers des images d'une richesse éclatante, elle raconte la Perse, aujourd'hui l'Iran, berceau d'une civilisation florissante, désormais pris dans les griffes de régimes autoritaires.

    Un cri universel depuis la valise de l’exil

    Au cœur du recueil se trouve le thème de l’exil. Dans La valise de l’exil, Tabatabaï-Vergnet questionne les choix impossibles qu’impose le départ forcé. Que peut-on emporter quand on laisse derrière soi des souvenirs, une langue, une identité ? Ce vide que tente de combler l’exilé devient un espace de poésie. La plume devient refuge, outil de mémoire et d’affirmation.

    L’autrice ne s’arrête pas au témoignage personnel. Elle lie son histoire à celle des femmes iraniennes, devenues des symboles de courage et de lutte. Dans La Lionne de Perse, elle célèbre ces héroïnes qui, cheveux au vent, défient les oppresseurs. Une Marianne persane se dresse dans ces vers, écho direct à la révolution des femmes en Iran, leurs chants et leurs actes bravaches illuminant un futur possible.

    La force politique du poème

    La poésie de Tahoura Tabatabaï-Vergnet est profondément politique. En cela, elle rejoint la tradition des poètes résistants, ceux qui utilisent les mots comme des armes. Dans Chers amis de la Perse, l’autrice interpelle la France et le monde, exigeant un réveil face à la répression en Iran. Le parallèle entre la Marianne française et les femmes perses donne aux luttes locales une dimension universelle.

    Ce cri transcende les frontières : il rappelle que l’injustice dans un pays rejaillit sur tous. Il questionne le silence complice des nations face aux violences subies par les opprimés, tout en offrant une main tendue pour reconstruire.

    Une poésie comme arme

    Si Le Cri de la Perse est une œuvre d’art, c’est aussi une œuvre d’impact. Il appelle à repenser notre rapport à l’autre, à l’exilé, et à la mémoire collective. Il place les femmes au centre des récits de résistance, non comme des figures secondaires, mais comme des actrices principales du changement.

    Ce recueil est une lecture nécessaire pour qui veut comprendre la puissance d’une poésie engagée. Tahoura Tabatabaï-Vergnet donne une voix à l’injustice et transforme les souffrances de l’exil en un appel universel pour la liberté.

    À lire pour ressentir, pour se questionner, et pour agir.